La Chine veut des ingénieurs occidentaux

La Chine intensifie ses efforts pour attirer les talents technologiques occidentaux, provoquant des inquiétudes aux États-Unis et en Europe. Huawei, par exemple, aurait proposé des salaires trois fois supérieurs pour débaucher des employés d’entreprises comme Zeiss SMT en Allemagne, spécialisée dans des composants pour les semi-conducteurs. Ces approches ont déclenché une enquête des services de renseignement allemands, craignant un accès non autorisé à des technologies avancées.

Les entreprises chinoises ciblent des hubs technologiques majeurs comme la Silicon Valley, Taïwan et l’Europe, utilisant parfois des structures locales pour contourner les régulations. En réaction, des pays comme Taïwan et la Corée du Sud renforcent leurs lois pour dissuader le transfert de savoir-faire stratégique. Les États-Unis et l’Union européenne, pour l’instant plus ouverts, surveillent de près cette compétition, qui soulève des questions sur la sécurité économique et technologique.

Malgré ces tensions, Pékin insiste sur le fait que ses pratiques de recrutement sont conformes aux normes internationales.

Wall Street Journal 🔗