Le bras de fer social s'intensifie chez Renault
Pas de suppression d'emploi, mais des sérieux désaccords entre syndicat et direction
Renault est en pleine négociation pour son « nouveau contrat social », et les tensions montent entre direction et syndicats. Si les suppressions de postes ne sont pas à l’ordre du jour, ce sont les conditions de travail qui sont au cœur des débats, notamment pour les cadres. La direction propose de réduire le télétravail à deux jours par semaine (contre trois actuellement) et de limiter les jours supplémentaires à distance, une mesure jugée « inacceptable » par la CFE-CGC.
Autre point de friction : la réduction des jours de repos. Renault veut moduler les RTT pour atteindre systématiquement 218 jours travaillés par an et aligner les congés d’ancienneté sur la convention collective, supprimant jusqu’à trois jours de repos.
La dernière réunion prévue cette semaine pourrait aboutir à des compromis. En toile de fond, la direction défend des mesures « souples et agiles » pour préparer l’avenir, tandis que les syndicats dénoncent une approche unilatérale.
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